1. Nous reconnaissons que nous sommes tous pécheurs et que la seule espérance véritable pour des pécheurs - qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels - se trouve en Jésus-Christ. Nous prions que son amour, sa vérité et sa grâce marquent de leur empreinte les débats présents et futurs sur la question de l'homosexualité.
2.Nous affirmons que le mariage hétérosexuel monogame est la seule forme d'union que Dieu a prévue pour les relations sexuelles.
3.Nous affirmons l'amour et l'intérêt de Dieu pour toute l'humanité, y compris pour les personnes homosexuelles. Cependant, nous croyons que leurs pratiques sexuelles sont incompatibles avec la volonté de Dieu telle qu'elle nous est révélée dans l'Ecriture. Nous attestons que, par la grâce de Dieu, un renouvellement profond de la personnalité, y compris dans ses orientations sexuelles, est possible.
4.Nous désavouons l'homophobie, car elle dénote une peur ou une haine irrationnelle envers les personnes homosexuelles. Toutefois, nous n'acceptons pas l'idée selon laquelle le fait de rejeter les pratiques homosexuelles sur des bases bibliques serait en soi une attitude homophobe.
5.Nous regrettons profondément les blessures infligées aux homosexuels par la haine et le rejet, passés ou présents, manifestés envers eux par les Eglises.
6.Nous désapprouvons les mouvements qui, dans certaines Eglises, tendent à reconnaître, voire à encourager, les pratiques homosexuelles comme légitimes aux yeux de Dieu. Nous soutenons dans la prière tous ceux qui, dans de telles Eglises, cherchent à résister à cette orientation sur des bases bibliques.
7. Nous désapprouvons les mouvements qui se manifestent dans certaines Eglises, revendiquant l'accès au ministère pastoral de personnes qui se déclarent homosexuelles ou qui pratiquent l'homosexualité. Nous soutenons dans la prière tous ceux qui cherchent à résister à cette orientation sur des bases bibliques.
8.Nous exprimons notre approbation et nos encouragements aux homosexuels chrétiens qui ont pris l'engagement de vivre dans la chasteté et le célibat. S'ils sont membres d'Eglises qui approuvent les relations homosexuelles, nous sommes préoccupés par la possibilité, pour ces membres, d'être remis en cause et découragés dans leur engagement.
9.Nous recommandons aux Eglises évangéliques d'accueillir et d'accompagner les personnes homosexuelles et de le faire dans l'espérance qu'elles renonceront, en leur temps, à la pratique des relations homosexuelles conformément à la révélation biblique. Nous appelons à faire preuve de patience et de tact dans le suivi pastoral de ces personnes.
10.Nous encourageons le travail des organisations qui cherchent à aider les homosexuels à vivre leur célibat et celles qui accompagnent les homosexuels désireux d'adopter un mode de vie hétérosexuel.
11.Nous croyons que les pratiques homosexuelles qui ne font pas l'objet d'un repentir sont incompatibles avec la qualité de membre d'une Eglise.
12.Nous désapprouvons la bénédiction d'unions homosexuelles.
Cette déclaration sera probablement reçue de diverses façons par les différents milieux chrétiens. En tout cas, elle voudrait refléter une volonté de fidélité à la Bible, parole du Dieu d'amour pour tous les hommes, seule règle de foi et de vie.
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POSITION DE LA FEF SUR L'HOMOSEXUALITE
Communiqué du 4 juin 2004 :
« La Fédération Évangélique de France (FEF) rappelle qu'avant d'être une institution civile le mariage est une institution divine. Dès le commencement la Bible, Parole de Dieu, définit le mariage comme le lien qui unit un homme et une femme.
La FEF désavoue l'homophobie et le rejet de la personne homosexuelle. Elle considère que les pratiques homosexuelles sont incompatibles avec la pensée de Dieu révélée dans la Bible. La FEF ne considère cependant pas comme attitude homophobe le fait d'affirmer que le mariage soit réservé à l'union d'un homme et d'une femme.
Elle rappelle que l'institution légale du mariage n'est pas qu'une affaire privée relevant de choix personnels. Celle-ci garantit un cadre pour la procréation et l'éducation des futures générations. L'enfant est toujours, fondamentalement, une personne issue d'une union entre un homme et une femme.
La célébration le 5 juin d'un mariage homosexuel en France est en contradiction autant avec les lois de la République, qu'avec les valeurs bibliques qui sont celles qui sous-tendent l'organisation de notre société et sa pérennité.
L'hypothèse du mariage homosexuel pose la question de l'homoparentalité. La FEF souligne que l'enfant a besoin, pour construire son identité sexuelle, de l'altérité d'un père et d'une mère et d'une filiation connue et reconnue. Le renoncement à ces valeurs ne risque-t-il pas d'être source de désarroi et de souffrance pour les enfants ? Le vrai progrès ne consisterait-il pas plutôt à encourager la famille, les couples et les parents dans leur mission éducative ?
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