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 "C'est par la foi que Noé,
divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi" (Hébreux 11:7).
Quelles sont "ces choses qu'on ne voyait pas encore"? Mis en parallèle avec les autres textes bibliques examinés, il s'agirait fort probablement des précipitations comme nous les connaissons aujourd'hui.
Supposons un moment 1) que la terre était effectivement sous une forme d'effet de serre, exposée à un soleil voilé. En plus du fait 2) qu'une vapeur ou un flux s'élevait de la terre pour irriguer le sol et qu'il ne pleuvait pas au commencement, et considérant 3) que selon une épître du Nouveau Testament, Noé a annoncé des choses qu'on ne voyait pas encore (Hébreux 11:7). Existe-t-il d'autres indices bibliques pour étayer une telle interprétation?
Les auteurs font intervenir un quatrième texte, en celui de Genèse 8:11. "Il n'y avait pas de grandes variations de climat dans les différentes parties de la terre, à cause de l'effet de serre produit par la voûte de vapeur. Ce ne fut qu'après que ces eaux se mirent à tomber sur le sol qu'il fut question de grands
vents (8:11) ce qui impliquerait d'importantes différences de température entre les régions équatoriales et les régions polaires, et cela pour la première fois. Dans ces régions polaires, où les plantes et les animaux tropicaux étaient abondants autrefois, des masses énormes de neige et de glace commencèrent soudainement à s'accumuler" (p. 36-37).  [Note: Le texte biblique parle d'un vent sans référence à sa vélocité. On ne peut que supposer la force des vents en fonction du but. Mais ne serait-ce pas l'origine d'une période de glaciation? Pour ce qui est des plantes tropicales, cela se vérifie relativement près de chez nous dans les couches fossilifères du parc Miguasha en Gaspésie (Québec, Canada) où il y a un centre d'interprétation.]
Voici un cinquième (!) indice biblique additionnel en faveur de cette théorie selon laquelle 1) il n'avait jamais plu et 2) il n'y avait pas de grande variations de climat sur la surface de la terre est le suivant. L'apôtre Pierre, il y a près de 2000 ans, parlant du déluge, mentionne cela en
des termes qui nous laissent pour le moins dans l'étonnement.
"... le monde (du grec
kosmos) d'alors périt, submergé par l'eau; mais, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. (2Pierre 3:6-7).
Sans aucun souci de la grammaire, il nous semble que seulement l'homme, la faune et la flore ont été touchés. Pourtant... monde fait référence à un ordre, une harmonie, un équilibre (ex. climatique, politique, planétaire). Que signifie dans le cas qui nous intéresse, cette expression "
monde d'alors" mise en opposition à "les cieux et la terre d'à présent"? Que viennent faire "les cieux ... d'à présent" si Pierre désire parler de l'humanité? Pour Whitcomb et Morris, cela fait sans doute référence non seulement à l'organisation humaine ou aux écosystèmes antediluviens, mais tout autant aux deux systèmes climatiques esquissés jusqu'ici, séparés par le déluge. Ainsi, les eaux se trouvant dans l'étendue atmosphérique selon l'ordre d'alors se seraient déversées sur la terre, croient Whitcomb et Morris, "...en une pluie universelle, qui ne devait jamais se répéter, pour rejoindre les océans terrestres pour la première fois" (p. 37). Il s'agit selon eux d'une intervention miraculeuse plutôt que d'un simple concours providentiel de forces naturelles.
4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond
Étant donné la grande quantité de matériel, nous nous contenterons ici de dire que selon le texte de la Genèse, les eaux ne sont pas seulement venues d'en haut, mais aussi d'en dessous.
"...
toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent" (Genèse 7:11).
Ailleurs, en Esaïe 51:10, l'expression "grand abime" désigne la mer. Encore ici, une fable ou un mythe auraient-ils nécessité un tel détail?
5. La formation de nos bassins océaniques et la formation de nos continents et des chaînes de montagnes
Nous avons pris la liberté de fusionner quelques thèmes ici. Tout comme pour le commencement du déluge, la fin a aussi été provoquée par une intervention miraculeuse. Pour les auteurs, les sommets et les vallées n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui (p. 40). Cela est encore basé sur les textes bibliques.
Un sixième texte for intéressant se trouve dans le livre des
Psaumes. Ce passage poétique, tout comme plusieurs psaumes bibliques, contient aussi des éléments qui se présentent comme des faits historiques. En particulier, il fait semble-t-il référence aux événements du déluge de la Genèse, qu'on y croit ou non. Cela ressort en tout cas d'une lecture tout ce qu'il y a de plus naturelle du texte.  "Les eaux s'arrêtaient sur les montagnes; Elles ont fui devant ta menace, Elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre.
Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées,
Au lieu que tu leur avais fixé" (Psaumes 104:6b-8). C'est dans une portion précise de ce texte que se trouverait un élément clé. Il ne décrirait pas le moment de la création, mais un événement subséquent durant lequel un nouvel ordre (gr.
kosmos; ordre, arrangement, équilibre) est établi. "Des montagnes se sont élevées et des vallées se sont abaissées. Ainsi, "Le Psaume 104:8 dit clairement que Dieu a surnaturellement soulevé les grandes chaînes de montagnes dans les étendues continentales, pour équilibrer les nouvelles profondeurs des bassins océaniques" (p. 42).
Qu'est-ce qui fait que ce ne soit pas une affirmation gratuite? Contrairement à la théorie uniformiste selon laquelle les processus géomorphologiques à l'oeuvre actuellement (érosion, sédimentation, glaciation, volcanisme, et autres) ont toujours été essentiellement les mêmes, les auteurs démontreront par des données extérieures à la Bible que "la topographie globale telle que nous la voyons aujourd'hui n'a pas été formée par une succession de changements infinitésimaux tout au long de vastes périodes de temps..." (p. 42). L'uniformisme et ses changements très lents ne peut pas expliquer à lui seul toutes les caractéristiques géologiques de la terre. Leur lecture des événements anciens se comprend dans cette déclaration qui résume ce qui a été dit jusqu'à présent: "Le déluge constitue une importante démarcation entre notre monde actuel, avec son cycle basiquement uniforme de semailles et de moisson, de froid et de chaleur, d'été et d'hiver, de jour et de nuit (Genèse 8:22), et "le monde qui fut" [2 Pierre 3:6-7], avec ses montagnes basses sans fossiles et sans glaces, son ciel sans pluie, son climat universellement chaud et humide et ses mers peu profondes" (p. 43).
Pour l'objection affirmant qu'en altitude (eau submergeant les sommets), les animaux auraient manqué d'oxygène, d'une part il y a le fait que les sommets ne dépassaient probablement pas quelques dizaines et centaines de mètres, mais surtout, la réponse à cette objection est que "c'est un fait élémentaire que la pression atmosphérique dépend de l'élévation relativement au niveau de la mer" (p. 50). Pour la question de la datation du déluge, nous référons au livre lui-même.
Pour les considérations grammaticales en réponse aux objections à un déluge de portée mondiale, nous référons encore au livre (p. 66-70). Soulignons simplement que le déluge marque la jonction de deux sections du récit de la Genèse: 1) les chapitres 1 à 11 décrivent les origines universelles, tandis que 2) les chapitres 12 à 50 mènent vers les origines particulières de la nation hébraïque (p. 67; nation qui jouera un rôle important pour la révélation du salut).
La
Creation Research Society fondée en 1963 dans le contexte du débat créationniste-évolutionniste au sein de la communauté scientifique américaine a inclus le déluge biblique et universel en ces mots dans sa profession de foi: "Le grand déluge décrit dans la Genèse, couramment appelé le déluge de Noé, a été un événement historique, mondial dans son extension et dans ses effets" (Le monde qui a péri, p. 73).
Nous passons maintenant à une autre étape pour parler davantage des effets qu'aurait eu un déluge mondiale de l'importance de celui décrit dans le livre de la Genèse. Si cela est vrai, il devrait alors y avoir des traces de cet événement.
Y a-t-il des preuves extérieures à la Bible pour supporter ces explications?
Voici la réponse fournie par les auteurs du livre
Le monde qui a péri: "Ce point de vue [déluge global selon la Bible] peut aussi être vérifié hydrodynamiquement et paléontologiquement dans les couches fossilifères incroyablement vastes de chaque continent, phénomène qui exige une interprétation catastrophique plutôt qu'uniformiste" (p. 58).
Traces géologiques du déluge de la Genèse
Sur la base de Genèse 6:13, "... nous devons nous attendre à trouver partout sur le globe les effets géologiques de cette catastrophe hydraulique" (p. 79).

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