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SCIENCE  ET  FOI  LE  MONDE QUI A PÉRI  SCIENCE ET FOI PLANCHENT SUR LE DÉLUGE BIBLIQUE  Par Gilles BERNIER 2003-01-04

Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit de la Bible fournit des informations encore raisonnables après un examen objectif et scientifique. En fait, le récit du déluge de la Genèse qui aurait été de portée mondiale est loin d'être un mythe pour certains scientifiques.
Il existe des classiques dans divers domaines. Voici quelques points forts d'un livre qui gagnerait à ne pas se perdre dans l'oubli, le tout suivi d'une réflexion sur le sujet.
Source: Whithcomb et Morris, Le monde qui a péri, Lausanne. Trad. de l'anglais. Centre Biblique International, 1981. 184 pages. (Publié entre 1973-1979 sous le titre original The World That Perished, par Baker Book House Co).
Introduction
D'une part, le récit biblique du déluge se démarque des autres traditions, en ce que sa présentation concorde avec les traces réelles observables laissées sur la terre.
Mais en même temps, la Bible n'explique pas le déluge seulement par les données que nous connaissons aujourd'hui. Selon les auteurs, une analyse pertinente, consciencieuse et exégétique révèle certains domaines dans lesquels le surnaturel est évoqué.
1. Le plan de l'arche  2. Le rassemblement des animaux  3. La libération des eaux d'en haut
4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond  5. La formation de nos bassins océaniques et la formation de nos continents et des chaînes de montagnes
1. Le plan de l'arche
Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit biblique fournit des informations encore raisonnables après un examen objectif, par exemple quant aux dimensions de l'arche.
Dans ce cas précis, au contraire de récits comme la tradition babylonienne selon laquelle l'arche aurait été un cube parfait, les dimensions bibliques concordent avec le but; être un navire de grande capacité de chargement fermé et stable avec des ponts et cellules dont le but est de flotter et dériver, sans voile et sans gouvernail (Genèse 6:15).
Une architecture navale raisonnable et adaptée au but
Christian Ramm (
The Christian View, p. 230) cité par Whithcomb et Morris, mentionne: "un modèle a été construit par Peter Jansex de Hollande et des péniches danoises, appelées Fleuten, furent fabriquées avec l'arche pour modèle. Ces bateaux prouvèrent que l'arche offrait une plus grande capacité d'utilisation que les vaisseaux aux flancs inclinés. Ils tenaient bien la mer et étaient pratiquement inchavirables" (p. 19).
Si Moïse avait simplement récupéré une légende connue de son temps ou inventé toute l'histoire, il aurait véhiculé des erreurs majeures, en matière d'architecture navale, par exemple.
Une capacité de chargement optimale
Avec "approximativement 137,2 m de long sur 22,9 m de large" (p. 20), L'arche a été le plus grand vaisseau de l'histoire maritime jusqu'à la fin du 19e siècle. Sa capacité de chargement, avec 1/3 de plus que les navires conventionnels, équivaut à "l'équivalent de 520 wagons de trains modernes" (p.23).
[Note: Le fait aussi que l'arche aient eu des ponts et des cellules est très concordant avec la nécessité de solidifier une si grande structure en bois.]
2. Le rassemblement des animaux
Contrairement à certains auteurs chrétiens qui auraient tendance à faire des compromis sur le texte biblique, Whithcomb et Morris s'opposent à une telle option qui remettraient en question l'inspiration du Livre. Le rassemblement des animaux aurait aussi été dirigé par Dieu, un peu comme aujourd'hui se font les migrations naturelles de plusieurs espèces.
Ils adoptent une approche systématique pour répondre aux objections. Par exemple, le problème apparent relatif à la grande terreur probable des animaux concentrés dans un navire fermé et balloté, augmenté des problèmes de nourriture et sanitaire est une objection courante. Bien sûr, la solution avancée est que le Dieu d'ordre qui a mené Noé à cette situation, l'a soutenu jusqu'au bout. Les auteurs croient que les animaux n'ont pas obligatoirement eu à être nourris durant tout leur séjour dans l'arche et qu'ils ont très bien pu tomber de façon surnaturelle "dans un état d'hibernation ou d'estivage" pour les besoins du long séjour (p. 33). Cela s'observe chez plusieurs espèces de façon naturelle ajourd'hui. De cette façon, les activités vitales (métabolisme) des animaux auraient été ralenties au minimum et d'autant la nécessité de soins.
Le problème apparent du nombre des espèces animales à sauver
L'une des objections majeures visant à classer le récit biblique parmi les fables est bien sûr le nombre d'espèces animales à sauver. En fait, la tendance moderne à classifier les espèces animales de façon très pointues a produit "plus d'espèces que celles (...) dans la Genèse" (p. 23). Nul n'était besoin de sauver toutes les variantes d'une même espèce.
Aussi, il n'était pas requis que les animaux soient les plus grands. Par exemple, dans bien des cas, sinon tous, les animaux pouvaient être des juvéniles.
3. La libération des eaux d'en haut
Selon la compréhension biblique de Whithcomb et Morris, les conditions atmosphériques auraient considérablement changé depuis la création. Ils reconnaissent que si toutes les eaux contenues dans les nuages tombaient sans interruption aujourd'hui, cela ne provoquerait pas un cataclysme mondial de l'ampleur du déluge biblique.
Mais quelles sont donc les différences auxquelles ils font référence? Premièrement, les eaux d'en haut (Genèse 1:7) ne feraient pas référence aux nuages comme nous les connaissons aujourd'hui. Plusieurs indices bibliques parlent en ce sens. Ici, il ne s'agirait pas de l'évaporation mais d'une voûte stable en elle-même. "Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi" (Genèse 1:7). Une première lecture rapide nous fait penser naturellement aux nuages. Mais le texte peut tout aussi bien parler de deux vases non communiquants: "Il sépara".
Il ne pleuvait pas comme aujourd'hui sur la terre.
Un second texte de la Genèse explique ce phénomène relié à la croissance des végétaux: "l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre [...] Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol" (Genèse 2:5-6).
Le verbe traduit ici par arroser peut tout autant se traduire irriguer. De même, le temps du verbe peut exprimer une action continue comme " arrosait ", plutôt qu' arrosa à un moment donné. Voici d'ailleurs comment la la Traduction oecuménique de la Bible (TOB) a rendu ce texte: "Le Seigneur Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre [...] mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface de sol." La Bible parlerait ainsi, à cette étape de l'histoire de la terre, d'un système équilibré qui ne connaissait pas la pluie.
Si le texte dit vrai, cela signifie que d'abondantes masses de vapeur qui entourraient la terre n'avaient pas encore donné des précipitations comme nous les connaissons, mais au déluge, se seraient soudainement déversées d'une manière que cela ne s'est plus jamais produit. "...en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent" (Genèse 7:11). Les " écluses " (ou autre traduction " fenêtres ") des cieux se sont ouvertes et l'eau est tombée durant quarante jours et quarante nuits selon le récit biblique. Pour les auteurs, cela décrirait ni plus ni moins que "l'effondrement d'une voûte formidable de vapeur transparente qui n'a existé que durant la période antediluvienne" (p. 36).
Le système antediluvien (d'avant le déluge biblique) aurait-il donc été si radicalement différent de ce que nous connaissons au point de vue climatique?
Par exemple, outre Genèse 2:5-6 et 1:7, un troisième texte tiré cette fois de la deuxième grande section de la Bible (le Nouveau Testament) nous précise qu'au temps de Noé, l'annonce prophétique qu'il fit à ses contemporains correspondait à quelque chose d'inconnu pour eux:

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