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Qu'on ne dise pas: ils sont saints parce qu'ils ont été baptisés; car ils sont    
sanctifiés, tout comme le conjoint païen dont il est question, par les relations  
naturelles et non par le bapt.; le conjoint n'a évidemment pas pu être baptisé!"

(Le Bapt. chrét., 1946, p. 67). Les enfants des croyants sont au bénéfice des
   merveilleuses promesses de Dieu (cf. Ex.  20.6); mais ceci n'est pas en rapport avec  
   le bapt. et ne diminue en rien leur devoir de se convertir à Jésus-Christ et de se faire

   un jour baptiser en son nom. Quant à la bénédiction de Jésus aux enfants, geste
   accompli antérieurement à l'institution du bapt., elle n'a rien de commun avec celui-
  ci. #Mt 19.13-15
  -Au reste, toujours selon F. Leenhardt, "c'est un aveu très généralement consenti par
   les défenseurs du pédobaptisme que le N.T. n'offre pas d'enseignements explicites  
   capables de trancher le problème du bapt. des enfants: "Le N.T. ne renferme aucun
   précepte relatif au bapt. des petits enfants. On ne peut citer aucun passage où il soit
  ordonné, aucun où il soit condamné, il n'est mentionné nulle part" (ibid.
   p. 66 et R. Clément, Etude bibl. sur le bapt., p. 227).

-Le pédobaptisme est donc basé sur une tradition qui s'est introduite peu à   peu dans l'Eglise. M. André Benoit aboutit à la conclusion que, jusqu'au   IIIe s. on ne découvre aucune trace du bapt. des petits enfants (le Bapt.    chrét. au IIe s., 1953). M. Marc Lods déclare que ce n'est qu'au IVe s.   que le bapt. des enfants apparaît comme un usage normal, "encore qu'il ne  fût pratiqué certainement qu'à titre exceptionnel" (Bulletin de la Fac.  de théol. de Paris, mars 1953, p. 21). A partir de Cyprien, Origène (IIIe  s.) et surtout d'Augustin (début Ve) la doctrine se précise et la coutume  devient de plus en plus générale.
-6. La forme du baptême.
  
-a) L'immersion. Le mot gr. baptizô veut dire "plonger, immerger,    submerger" (Dictionnaire Bailly). Cette forme exige que le corps tout   entier, y compris la tête, soit plongé dans l'eau. Cela ressort des   textes de la Didaché (IIe s.) de Justin Martyr, Tertullien, Chrysostome,    etc. Ce dernier écrit: "L'immersion de la tête dans l'eau est l'image de    la sépulture du vieil homme, qui s'y plonge comme dans un tombeau, pour
en sortir avec une vie nouvelle à laquelle il est ressuscité" (Homélie 24   sur Jean).
 
L'immersion paraît indiscutée jusqu'au Moyen Age dans les   communautés d'origine latine. De nos jours elle est largement pratiquée   bien au-delà des milieux dits baptistes.  Il arrive exceptionnellement  qu'on baptise des nouveau-nés par immersion.
 -b) Infusion (du latin infundare: verser, répandre sur). Cette forme a   dû apparaître assez tôt, étant donné le peu de profondeur des rivières du   Moyen-Orient. La Didaché (IIe s.) dit qu'elle était autorisée   accidentellement et recommande dans ce cas de verser 3 fois de l'eau sur   la tête. Les peintures les plus anciennes de catacombes (IIe s.)  représentent le baptiseur et le baptisé dans une cuve de 30 à 40 cm. de  haut avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse.
-c) Aspersion. Ici l'eau est, non versée, mais jetée sur la tête. Les Pères de l'Eglise discutaient sur la différence de ces deux dernières  formes, mais de nos jours on ne distingue plus guère entre infusion et aspersion. C'est ainsi que baptisent en particulier les Réformés, les Luthériens, les Catholiques Romains, etc.
-7. Le baptême pour les morts. #1Co 15.29  Ce passage est difficile à expliquer, car l'Eglise primitive ne nous a  laissé aucune précision à son sujet. Parmi beaucoup d'autres, citons
  quelques essais d'interprétation. 1. On s'est demandé si des chrétiens ne  se faisaient pas baptiser pour des croyants morts sans avoir pu le faire  eux-mêmes (p.  ex. pour cause de martyre ou de maladie mortelle). Le  bapt. étant l'acte public d'entrée dans l'Eglise, ces personnes n'avaient  pu être admises dans l'assemblée; quelqu'un se faisait alors baptiser
pour elles, à leur place, pour qu'une telle omission ne risque pas de  leur être préjudiciable au jour de la résurrection.

2.Une autre supposition se réfère à l'opinion de Chrysostome. D'après lui, la  profession de foi du bapt. contenait ces mots: "Je crois en la résurrection des  morts." Ainsi les baptisés se portaient garants d'une telle délivrance en faveur des  morts, ce qui aurait été nul sans la victoire de Christ sur le tombeau.  3. Paul aurait  en vue, non le bapt. d'eau, mais le bapt. de sang, le martyre. Jésus emploie 2 fois le  terme de bapt. en parlant de sa mort et de celle de certains de ses disciples.
#Lu 12.50; Mr 10.38-39; Mt 12.50  
   
   Luc 12:50  
Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il  
   soit accompli!
  Mr 10. 38  Jésus leur répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous  
   boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être  
   baptisé?
  Mr 10. 39  (10-38) Nous le pouvons, dirent-ils. (10-39) Et Jésus leur répondit: Il est  
   vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du  
   baptême dont je dois être baptisé;
 
  Mt 12. 50  
Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-
  là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.
 Jean 11:25
Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra,  
 quand même il serait mort;
Romains 1:17  
parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi,  
 selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi.

                                                      CONCLUSION
A la veille de l'enlèvement de l'Eglise, de nombreux croyants se demandent encore si le Baptême d'eau sauve ou non ?
Lisons ces quelques versets, et demandons au Saint-Esprit de nous le révéler.

L'apôtre Jean a vu une grande multitude  (dans l'apocalypse) de gens qui venaient de la grande tribulation, qui étaient sauvés, car ils ont lavé leurs robes dans le sang de l'agneau.
Ils ont été tués (décapités) parce qu'ils n'ont pas renié le nom du Seigneur Jésus-Christ.
Croyez-vous qu'ils ont eu le temps de se baptiser ? Pas plus que le brigand sur la croix, ou toute personne qui se repent et qui invoque le Seigneur dans leur dernier souffle de vie. Pour moi le baptême n'est que l'engagement d'une bonne conscience devant Dieu. Quiconque confessera le nom du Seigneur et confessera ses péchés avec repentance, et demandera pardon, et qui sera naît de nouveau, sera sauvé. Comparez avec les versets suivants :
Luc 23: 42;  Luc 23: 43;  Jn 3.16 Apocalypse 20: 4 

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